Précarité étudiante

La pandémie a de nombreuses conséquences dans la vie sociale et concernant les étudiants, elle aura révélée et amplifiée la précarité des jeunes. La « Métropole en commun », le groupe des élu.e.s Lyon en Commun à la Métropole de Lyon, avait pris contact avec des organisations étudiantes dès décembre 2020 pour échanger en janvier sur la situation estudiantine sur le territoire métropolitain.

Le groupe, membre de la majorité métropolitaine, a porté des propositions dont certaines ont été retenues concernant le logement, l’aide alimentaire, l’augmentation des stages étudiants au sein de la collectivité et l’incitation des acteurs économiques locaux à participer de cette dynamique.

• Détail des mesures de la Métropole de Lyon : https://met.grandlyon.com/precarite-etudiante-des-mesures-concretes/

Le mouvement Lyon en Commun porte une proposition programmatique pour la gratuité des transports en communs comme véritable levier d’accompagnement social à la transition environnementale. Le groupe a donc défendu auprès de l’exécutif métropolitain la gratuité des abonnements étudiants jusqu’à la fin de l’année universitaire afin qu’ils puissent mieux s’alimenter et se soigner tout en continuant de se déplacer. Pour les plus démunis des étudiants, l’exécutif a retenu une solution de remboursement rétroactif des abonnements de janvier et février. Au-delà, tous les étudiants peuvent interrompre leur abonnement annuel et se faire rembourser les mois non utilisés.

Si le groupe Métropole en commun se félicite de l’ensemble des mesures prises par la Métropole de Lyon, il porte une attention toute particulière aux étudiants étrangers sans droits ni titre qui constituent la majorité des populations étudiantes en situation de très grande détresse. A ce titre le groupe souhaite attirer l’attention de la préfecture sur la nécessité de traiter dignement et rapidement les demandes de régularisation de ces personnes.