Les IHLA, nouvelle formule proposée par l’exécutif, mettent dans l'impasse les élus de proximité

Monsieur le président, mesdames et messieurs les élus,

Cette délibération vient entériner une première année de fonctionnement des IHLA nouvelle formule proposée par l’exécutif.

Si la commission de maintien dans le logement est efficace et saluée pour cela par les différents acteurs, je voulais insister, comme je l’ai fait en commission, sur l’impasse dans laquelle les élus de proximité se trouvent. Je parlerai plus spécifiquement de ma situation dans le 8e arrondissement.

Auparavant, la commission d’attribution d’urgence en arrondissement permettait deux choses_:

• le dialogue partenarial avec le représentant du préfet, les bailleurs, les services de mairie et les services sociaux des Maisons de la Métropole. 

• Et surtout, l’attribution de logement via les accords collectifs et les bailleurs, à hauteur de 30 à 35 réservations par arrondissement, selon les critères d’attribution des accords collectifs de la Métropole. Il va s’en dire que les partenaires étaient présents car le volume d’attributions permettait d’être efficace pour un certain nombre de situations bloquées.

Désormais, monsieur le Vice-président, et nous avions alerté il y a un an et demi, il ne reste plus qu’un dialogue partenarial chancelant et une liste sans fin de situations non traitées. De fait, le dialogue partenarial périclite puisqu’il n’y a plus d’attributions via cette instance. D’un objet qui fonctionnait, nous avons désormais une coquille vide et technique car c’est bien de cela qu’il s’agit, le politique s’éloigne des habitants. Lorsque les personnes se présentent en mairie aujourd’hui, elles sont renvoyées vers le service habitat de la Métropole, une longue liste d’attente et peu ou pas de suivi de leur situation.

Oui, la situation du logement social est complexe.

Oui, les organisations sont toujours perfectibles.

Oui, les anciennes IHLA n’attribuaient pas de logements, ce sont les bailleurs qui attribuent.

Mais la situation actuelle n’est plus acceptable et j’attends, monsieur le Vice-Président, que vous reveniez à un dispositif effectif pour les citoyens pour qui leur mairie d’arrondissement est le premier niveau de proximité et un vrai guichet d’accompagnement.

Je vous remercie.