Projet de vœu pour le maintien et la réhabilitation de l’hôpital Henry Gabrielle à Saint-Genis-Laval

La crise sanitaire du Covid-19 a éclairé d’une lumière crue la situation désastreuse de l’hôpital public, après vingt années ininterrompues d’une politique nationale gestionnaire et restrictive.

Malgré la hausse constante des besoins en santé, se sont cumulés : instauration de la tarification à l’acte, retardement d’investissements indispensables, concentration hospitalière, fermeture de lits (presque 18 000 rien que sous le seul mandat d’Emmanuel Macron). Notre territoire n’a pas été épargné avec 9000 lits d’hospitalisation fermés depuis 2000, dont certains récemment à Lyon-Sud et au Vinatier.

Nous l’avons vu en séance tout à l’heure avec la proposition de signature d’un accord-cadre entre notre collectivité et la direction des HCL, la Métropole de Lyon est une interlocutrice incontournable des Hospices Civils de Lyon. Cela signifie que notre parole et nos positions comptent, en matière de couverture hospitalière du territoire notamment.

Cet après-midi nous avons donc le pouvoir de faire entendre à la direction des HCL notre position sur l’hôpital Henry Gabrielle. Nous en avons le pouvoir, le devoir aussi.

En effet, les nombreuses auditions qu’a réalisées M. Pascal Blanchard, ont conclu à une insuffisance manifeste des éléments justifiant la fermeture d’Henry Gabrielle à Saint-Genis-Laval et étayant le bien-fondé d’un transfert sur le site du Vinatier.

J’ajoute que le changement voulu de financement de l’Hôpital public, en particulier de transférer les soins longs au médico-social plutôt qu’à l’hôpital (transfert d’un financement sécurité sociale vers un financement par les collectivités et les familles), est inadmissible.

Le groupe Lyon Métropole en Commun en prend acte, et en responsabilité, votera donc le vœu visant à rejeter la fermeture de l’hôpital Henry Gabrielle et préférer une réhabilitation sur site.